Il y a de cela bien longtemps nos grands parents se soignaient avec des plantes qu'ils trouvaient à leur disposition. Pour nous, descendants de ceux-ci, il serait donc légitime de savoir ce qui influençait leurs choix dans le domaine des plantes médicinales. autrement dit, pourquoi choisissaient ils une plante plutôt qu'une autre? Était-ce le hasard? La religion? La superstition? sûrement pas, mais l'expérience certainement.
Plusieurs théoriciens ont entrepris d'expliquer l'action des plantes médicinales sur l'organisme. Dans l'antiquité gréco-romaine, les grands médecins tels que: HIPPOCRATE (vers 460 à 377 avant J.C); DIOSCORIDE (vers le premier siècle après J.C); GALIEN (vers 130 à 201 avant J.C); et le romain PLINE l'ancien (vers 23 à 79 avant J.C) ont rédigés des ouvrages médicaux, qui demeurèrent les sources les plus consultées par les médecins jusqu'à l'aube du XIXe siècle.
Au début du XVIe siècle, la célèbre école italienne de Salerne a marqué la médecine de son temps. Elle conseillait au roi: '' De conserver un esprit gai, de se ménager de repos, et de se contenter d'une alimentation modeste'' . De nos jours, ces conseils restent toujours d'actualité pour tout un chacun.
Jusqu'au XIXe siècle, les médecins se contentaient de puiser dans ''la pharmacie du bon Dieu'' pour soulager leurs malades. C'est alors que les chimistes ont réussi à isoler les principes actifs de certaines plantes importantes telles que: La quinine du quinquina, la digitaline de la digitale, etc. A l'aube du XXe siècle, au cours de leur recherche, ils ont fabriqué des molécules synthétiques. Désormais croyait-on, on allait prescrire exclusivement des médicaments issus des cornues, les plantes ne servant plus que de réserves à la molécules chimiques utiles.
Jugée excessive, cette vision a engendré par contrecoup un renouveau de la phytothérapie, qui a suscité par la suite l'attente d'une grande partie de la population en accord avec ''L'esprit écologique'' actuel. Mais bien avant ce courant, l'utilisation des plantes médicinales avait déjà été recommandée dans l'une des soixante-six ouvrages de la Bible. Le LEVITIQUE, troisième des cinq livres attribués à MOISE en est une illustration incontestable.
De plus, des médecins et professeurs dynamiques ont crée des centre de formation en phytothérapie (dans les universités ou dans les institutions privées) où ils expérimentent de nouvelles plantes, modernisent la présentation des médicaments et les rendent plus efficaces (le nébulisat par exemple, ou extrait secs de plantes sont prescrits sous forme de gélules). En outre, on procède à des expérience en milieu hospitalier. Au C.H.R.U (centre hospitalier de recherche universitaire) de CLERMONT-FERRANT en FRANCE, le professeur P.BASTIDE a entre autre expérimenté les vertus curatives des huiles essentielles de cannelle et de girofle sur les infections de l'appareil urinaire.
L'encyclopédie des plantes médicinales d'ANDREW CHEVALIER soutient sans aucun doute cette pratique qu'est l'automédication, tout en mettant en garde sur les éventuels dangers de cette pratique. Il importe de souligner ici que cet ouvrage ne s'inscrit pas en tort, compte tenue de l'inefficacité flagrante des législations africaines en générale, et camerounaises en particulier, en matière de protection des utilisateurs adeptes de l'automédication. L'illustration de cet argument s'empoigne dans les villages africains, où par défaut de moyens, la quasi majorité des sujets malades sollicitent toujours les "compétences" des tradipraticiens, au grand désarroi des adeptes de la médecine conventionnelle.
En somme, mon soucis dans ce blog consistera non seulement à redonner l'envie au plus grand nombre de lecteurs de se soigner et de s'entretenir via les vertus des produits phytothérapiques, coordonner par des médecins qualifiés et adeptes de cette branches médicale; mais aussi de mettre en valeur ses vertus sur la santé humaine et environnementale, sans pour autant s'abstenir de mettre en garde des dangers que cette médecine dite: "BIO", peut causer chez l'Homme. Je tiens aussi à rappeler qu'en cas de maladie, tout sujet concerné doit sans aucune hésitation se rendre dans le centre hospitalier le plus proche pour acquérir des soins par des médecins qualifiés, peu importe le choix de la branche médicale à laquelle celui-ci a opté. Vous ne devez en aucun cas pratiquer l'automédication, si vous n'avez aucune connaissance médicale de base. Il en va non seulement de votre propre santé, mais aussi de celle de la communauté à laquelle vous appartenez. A bon entendeur... .